Bouger comme un chef d'orchestre (devant sa toile)

Dans ce cours de peinture suivi dernièrement dont je vous parlais, j'ai fais une toile que j'ai par la suite donnée à mon copain pour son anniversaire. Le mandat de ce projet était de faire une composition hybride, où l'ajout (de dessins, de photos, de textes, etc.) devait établir un dialogue avec la peinture. Le format devait être moyen, soit minimum 36 po. x 36 po. C'est d'ailleurs dans ce cours que j'ai peint pour la première fois sur des formats de cet acabit. Les premières fois, c'est indimidant mais ensuite, c'est très motivant.

Je ne raffole pas du fait de faire de l'art en pensant à quelqu'un en particulier ou en se mettant dans un état d'esprit bien précis. Je crois qu'il faut penser en faisant, mais surtout pas au destinataire de l'oeuvre ou à une idée très précise du résultat. De mon côté, ça ne donne rien de bon, ça falsifie le tout, je n'aurai pas eu de plaisir. C'est pourquoi, dans le cas de ce cadeau, j'ai choisi un thème apprécié du dit copain et je me suis laissé allé. C'est assez sombre, que me font remarquer les gens... mais il ne faut rien en conclure :-)

Finalement, je n'ai pas pu dessiner en fin de semaine (où j'assistais à un mariage). Comme je dois ces temps-ci travailler à un logo, je vous montrerai des trucs que j'ai produit dans l'année. Dès que possible, je reprends mes crayons et mes pinceaux.

Le petit carnet noir

Le carnet de croquis est un objet qui a une grande valeur sentimentale. On y investi du temps, son coeur, ses inspirations, ses visions, les belles images qui défilent devant nos yeux. On le traîne partout, il nous dégourdit les doigts, il surpasse la caméra dans certains cas et contribue certainement à notre évolution.

J'en ai vu des beaux, de carnets. Qui contiennent de véritables trésors, qui prendraient des heures à feuilleter.

J'aime charger les miens jusqu'à l'excès; je colle des images inspirantes, y ajoute de la couleur, y amasse des feuilles mortes, y fait sécher des fleurs... Les dessins figurant dans le carnet ne sont pas toujours réussis, loin de là, et là n'est pas le but.

Terminer un carnet est toujours satisfaisant, en commencer un nouveau très excitant.

Les croquis ci-dessus représentent Marianne, que j'aime bien dessiner. À droite, un dessin en ligne pure à la plume.

Je pars pour la fin de semaine et espère en revenir avec de nouveaux dessins à vous partager...

La ligne Baudoin

Baudoin est un des premiers bédéiste que j'ai lu ai adoré, en commençant l'université.
Son dessin est une source d'inspiration intarissable et ses histoires sont toujours empeintes de sensibilité. Un de ses livres que je préfère (même si je les aime tous) est Questions de dessins, à priori destiné aux enfants. Le dessinateur soulève des questions sur l'art, la couleur, le «bon» ou le «mauvais» dessin... À découvrir, à lire et relire.

Les dessins qui sont affichés à gauche sont tirés de Taches de jazz, une BD sur la musique super intéressante. Baudoin fait ses dessins-ci au pinceau sec (dry brush), une technique que je dois vraiment approfondir cet été. Ça permet un travail en noir et blanc bien nuancé et très expressif.

Si vous voulez en savoir plus sur cet auteur, passez voir http://w3.uqah.uquebec.ca/baudoin/, qui donne une bonne idée de son travail.

Je vous tiendrai au courant de mes progrès au dry brush...

Pensées en couleurs

J'ai fait cet essai à l'acrylique hier soir. J'ai délaissé la peinture il y a quelques années, jusqu'à un cours que j'ai suivi la session dernière. Je ne peins pas souvent, mais j'ai beaucoup de plaisir lorsque je me lance finalement. J'aime faire des toiles rapidement (c'est pourquoi les erreurs d'anatomie et de perspective sont nombreuses, hum, hum!), ne pas me laisser ralentir par l'aspect théorique.

Je préfère l'abstrait mais ces temps-ci je goûte aux joies de la figuration. Bizarre comme ce goût de l'abstraction contraste avec mon amour du dessin.

Dernièrement j'ai dévoré le livre «Picasso et son temps» par Lael Wetenbaker, qui m'a beaucoup inspiré à peindre de manière disons plus naïve. Au diable le réalisme, que je trouve

assez ennuyeux de toutes façons.

Ça me fait penser qu'il faut à tout prix que je scanne des dessins d'Edmond Baudoin pour vous les montrer. C'est un bédéiste (entre autre) français qui a déjà enseigné à l'UQO. Assez traumatisant de l'avoir raté. Ses dessins sont des pures merveilles, sa ligne est en soi un chef-d'oeuvre. J'en reparlerai la prochaine fois, ainsi que de quelques BD qu'il a faite, si ça vous inspire.

Bonne journée !

Il était une fois

Ici, j'afficherai des trucs que je fais: réussis ou pas, essais, erreurs, peu importe: ceci me servira de carnet créatif où j'y consignerai ce qui se passe. J'ai eu l'idée de ce blog avant tout pour y accumuler ce que je créé, de façon à me motiver durant les accalmies... et aussi pour que mes proches puissent me suivre si ils en ont l'envie: en septembre, je vais étudier en France.

Pour commencer, je publie ici la bande dessinée que j'ai fait dans le cadre de deux cours conjoints, Dessin & narration et Encrage, donnés pas un professeur très pertinent et super intéressant et pionnier de la BD québécoise, Réal Godbout (http://lameriqueouledisparu.blogspot.com/, son blog que je viens de découvrir et qui promet des heures de lecture virtuelle fascinantes). Bref, le mandat de ces cours était de scénariser, dessiner, encrer et mettre en couleurs deux planches au sujet libre. Il fallait également remettre une bible graphique (exercice que j'ai trouvé très utile et que toute personne qui dessine devrait faire: il s'agit d'un document dans lequel on amasse les images, les croquis, les textes, tout ce qui sert d'inspiration à une histoire, à la création de personnages, etc.). J'en parle, et j'ai presque envie de recommencer l'école.

Voilà pour le début ! Aussi, j'ajouterai régulièrement les blogs que je visite et qui mérite d'être lus.


Une lettre couleur marine, par Alexie BC, 2009.